Née en 1990 à Nadjafabad, Iran
Vit et travaille à Paris, France
Le Dôme, 2022
Polystyrène, résine acrylique. Courtesy de l’artiste
Le Pavot, 2023
Polystyrène, résine acrylique. Courtesy de l’artiste
L’Oreiller, 2023
Polystyrène, résine acrylique. Courtesy de l’artiste
Dessins du jour : saxifrage à feuilles opposées, août 2024
Crayon de papier sur papier. Courtesy de l’artiste
Création pour la 17e Biennale de Lyon
Fleurs des éboulis, août 2024
Vidéo, son, couleur, durée : 51 jours. Courtesy de l’artiste
Création pour la 17e Biennale de Lyon
Pluridisciplinaire, le travail d’Hajar Satari, qui se déploie sous la forme de sculpture, de photographie, de vidéo, ou d’installation, explore ses perceptions et représentations mentales du monde. Inspiré par une expérience physique et géologique de l’espace, son oeuvre permet d’entrevoir de nouvelles formes de vie liées aux bouleversements des écosystèmes et d’appréhender d’autres types de relations avec les environnements.
Du massif du Pamir au Tadjikistan à ceux des Écrins en France, Hajar Satari parcourt les milieux de haute montagne, faisant à travers son corps l’expérience d’autres échelles temporelles, afin de comprendre les mouvements quotidiens des êtres vivants. Depuis les territoires alpins, elle imagine un journal illustré de dessins, de photographies et d’observations scientifiques de plantes, pour appréhender sur le long terme les modalités de la cohabitation entre les espèces. Ses sculptures évoquent sa perception personnelle en tant qu’être vivant, tel que, par exemple, la centralité de l’eau, le besoin de repos, l’intériorité… À rebours des représentations habituelles des cimes comme des espaces hostiles et sans vie, l’oeuvre d’Hajar Satari célèbre l’inventivité des êtres et la diversité des milieux biologiques.
Écouter le journal audio de l’artiste lors de son séjour dans le massif des Écrins
En résidence dans les massifs des Écrins dans le cadre de la Biennale de Lyon, Hajar Satari mène, avec des chercheur·euses spécialistes des écosystèmes montagnards, des guides de haute montagne, des habitant·es et usager·ères, un travail d’observation des espèces naturelles afin d’envisager le partage de la planète avec d’autres formes de vivants.
Artiste(s)
À découvrir aussi
- Les voix des fleuves Crossing the water
Juliette Green – La nourriture est-elle le reflet de l’identité d’un quartier ?, 2024
La Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon – Grand Hôtel-Dieu
- Les voix des fleuves Crossing the water
Suzanne Husky – Les oiseaux semant la vie, 2022
La Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon – Grand Hôtel-Dieu
- Les voix des fleuves Crossing the water
Annette Messager – Eux et nous, nous et eux, 2024
La Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon – Grand Hôtel-Dieu
- Les voix des fleuves Crossing the water
Guadalupe Maravilla (2)
La Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon – Grand Hôtel-Dieu
- Les voix des fleuves Crossing the water
Christian Boltanski – Animitas (blanc), 2017
La Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon – Grand Hôtel-Dieu
- Les voix des fleuves Crossing the water
Malo Chapuy – Saint Nicolas sauvant les naufragés, 2024 ; Autoportrait au moustique, 2024 ; Adoration aux châteaux d’eau, 2024
La Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon – Grand Hôtel-Dieu
- Les voix des fleuves Crossing the water
Delphine Balley
La Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon – Grand Hôtel-Dieu
- Les voix des fleuves Crossing the water
Malo Chapuy – L’exode des pèlerins, 2024 ; Saint sauvant les inondés, 2024 ; Saint Jérôme pénitent, 2024
La Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon – Grand Hôtel-Dieu
- Les voix des fleuves Crossing the water
Guadalupe Maravilla (1)
La Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon – Grand Hôtel-Dieu