Né en 1976 à San Salvador, Salvador
Vit et travaille à New-York, États-Unis
Pupusa Retablo, 2023
Huile sur étain, coton et mélange de colle sur bois. Courtesy de l’artiste et de mor charpentier, Paris
El Boquerón Retablo, 2023
Huile sur étain, mélange de coton et de colle sur bois. Courtesy de l’artiste et de mor charpentier, Paris
Tripa Chuca, 2024
Peinture murale, stylos à peinture, dessin en collaboration avec Kay Zevallos Villegas (Kay). Courtesy des artistes
Création pour la 17e Biennale de Lyon
À travers une grande variété de médiums, l’oeuvre de Guadalupe Maravilla explore son expérience personnelle de la migration et de la maladie. Elle retrace l’histoire de son voyage seul, à l’âge de huit ans, du Salvador vers les États-Unis, après avoir échappé à la guerre civile, et de sa guérison, à l’âge adulte, de son combat contre le cancer. Ses sculptures, peintures, dessins, performances et vidéos font référence à une cosmologie de symboles qui relient son propre voyage à des modèles de guérison anciens et nouveaux. Son travail intègre ses pratiques spirituelles — la méditation, le son et la nourriture en tant que médecine pour guérir le corps, l’esprit et l’âme.
Exécutés par le peintre Daniel Vilchis et par son père Alfredo Vilchis d’après des croquis numériques envoyés par Guadalupe Maravilla, les Retablos rappellent les peintures dévotionnelles, offrandes votives populaires en Amérique centrale et au Mexique et originaires d’Europe. Une peinture dépeint l’expérience de la guerre vécue par Guadalupe Maravilla lorsqu’il était enfant, tandis qu’une autre raconte un rituel à l’intérieur d’un volcan au Salvador exécuté par des chamans pour l’artiste. Le Tripa Chuca est réalisé en collaboration avec Kay Zevallos Villegas et est conçu comme un moyen de tisser des liens et d’établir une correspondance entre deux personnes qui ont connu des parcours similaires. Il s’inspire d’un jeu pratiqué au Salvador par l’artiste dans son enfance pour se distraire des défis de la guerre, qui consiste à tracer des lignes qui ne se croisent jamais et à relier des paires de chiffres pour former des motifs abstraits.
À découvrir aussi
- Les voix des fleuves Crossing the water
Hajar Satari
La Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon – Grand Hôtel-Dieu
- Les voix des fleuves Crossing the water
Guadalupe Maravilla (1)
La Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon – Grand Hôtel-Dieu
- Les voix des fleuves Crossing the water
Malo Chapuy – L’exode des pèlerins, 2024 ; Saint sauvant les inondés, 2024 ; Saint Jérôme pénitent, 2024
La Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon – Grand Hôtel-Dieu
- Les voix des fleuves Crossing the water
Christian Boltanski – Animitas (blanc), 2017
La Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon – Grand Hôtel-Dieu
- Les voix des fleuves Crossing the water
Delphine Balley
La Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon – Grand Hôtel-Dieu
- Les voix des fleuves Crossing the water
Malo Chapuy – Sans titre, 2022
La Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon – Grand Hôtel-Dieu
- Les voix des fleuves Crossing the water
Annette Messager – Eux et nous, nous et eux, 2024
La Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon – Grand Hôtel-Dieu
- Les voix des fleuves Crossing the water
Otobong Nkanga – Alterscapes: Playground, 2005
La Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon – Grand Hôtel-Dieu
- Les voix des fleuves Crossing the water
Juliette Green – La nourriture est-elle le reflet de l’identité d’un quartier ?, 2024
La Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon – Grand Hôtel-Dieu