Lieux et dates

  • Galerie Françoise Besson

    Lyon

    • Du
      au

    Horaires d'ouverture

    Lundi Fermé Mardi, Dimanche Fermé Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi 14h30 - 19h

Tarifs

gratuit

"Tout est une question d'espaces" Depuis plus de 20 ans, Vincent Guillermin pratique la peinture, la sculpture, l’installation qui va jusqu’à la performance. « C'est une prise de position qui m'anime, c'est un regard, une manière de militer, d’habiter le monde et de pouvoir en parler. C’est de l’activisme ».

Pour cette deuxième exposition solo, Vincent Guillermin investit la « Maison » de la galeriste Françoise Besson dans le cadre de la 17ème Biennale d’Art contemporain de Lyon qui invite les artistes à faire résonner les lieux, leurs histoires, leurs récits comme leurs caractéristiques sociales. Et c’est justement l’axe central du travail de Vincent Guillermin. Si Michel Foucault définit les hétérotopies comme une localisation physique de l’utopie, des espaces concrets qui hébergent l'imaginaire, Vincent Guillermin définit ses œuvres comme une représentation de son utopie. « Je ne mets pas d'œillères sur le monde. Je suis conscient de notre société et de ses limites, de ses actes, de sa poésie et sa violence. Mon espace n’est pas dépourvu de l’aspect sociétal dans lequel je vis. Je ne suis pas marginal, je fais partie du monde. J'ai besoin d’un espace primordial pour imaginer, cette quête nécessaire à ma pratique, m’a poussé à le conquérir pour le rendre réel physiquement ».

La Maison … de Françoise Besson « Je me sens bien dans l’espace que propose Françoise, la maison, sa vie, sa vie de famille qu'elle va effacer le temps d’une installation pour en faire un espace de dialogue. Le lieu est habité d'histoires, voire de légendes. Il me fascine, il est puissant. La territorialité d'un espace a toujours été forte. Je veux dire par là que ce qui compose un lieu, ses formes, ses rituels, ce qu'il dégage donne une valeur importante aux sensations ou émotions que l’on ressent. J’ai investi cet espace pour le transformer en une agora et pour y laisser une partie de mon identité. Dans mon atelier comme dans les espaces que je pense, mon utopie est souveraine ». « Tout est une question d'espaces »

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