Résonance

du 12 septembre au 31 décembre 2005
70 manifestations
58 lieux dans l’agglomération lyonnaise
et la région Rhône-Alpes

C’est parce que la scène régionale est extrêmement active et créative en Rhône-Alpes que la Biennale souhaite accroître encore sa visibilité. Résonance est donc conçue comme une plate-forme destinée à favoriser une synergie nouvelles entre public et création.

Les propositions et projets de Résonance émanent d’initiatives privées ou publiques, informelles ou institutionnelles. Elles recouvrent le champ tout entier de la création visuelle et ne se limitent pas aux seuls arts plastiques. Elles convoquent aussi bien la chorégraphie, les performances, le théâtre, le cinéma, le design auxquels sont associées les formes les plus visuelles de la musique et de la littérature. Du Musée d’art moderne de Saint Etienne à l’Opéra de Lyon, de la Maison de la Danse aux soirées électroniques, avec la participation de trente galeries et centres d’art, c’est un parcours inédit qui sera proposé tout au long de la Biennale. Autant de temporalités que d’expériences diverses de la durée.

La Biennale d’Art Contemporain souhaite ainsi impulser une dynamique à la scène, à la création visuelle régionales et contribuer à l’élargissement des pratiques et des publics qui la construisent et la soutiennent.

Thierry Raspail,
Directeur Artistique de la Biennale d’Art
Contemporain de Lyon

  • Dossier Résonance - BAC 2005
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L'Art sur la place

3 jours : 30 sept. 1er & 2 oct.
30 artistes
300 participants
Plusieurs milliers de visiteurs
8 bus en plein centre-ville rue de la République à Lyon

Le Projet
La Biennale d’Art Contemporain de Lyon organise la 6e édition de l’Art sur la Place les 30 septembre, 1er et 2 octobre 2005.

A cette occasion, le public découvrira le résultat d’un processus de travail inédit, unique en Europe, engagé longtemps en amont dans les quartiers de la région Rhône-Alpes. L’Art sur la Place est en effet le fruit d’une rencontre, d’une collaboration entre un artiste et un groupe de participants amateurs, soutenus par un porteur de projet (équipement culturel ou social).

Autour d’une thématique en relation avec la Biennale, la manifestation se déroule en trois temps : 8 mois d’ateliers (de février à septembre), 3 jours d’exposition (30 septembre, 1er et 2 octobre) et un retour festif dans la ville ou le quartier qui a vu naître chaque création (avant le 31 décembre 2005).

Initié en 1997 dans le cadre des Projets Culturels de Quartiers, l’Art sur la Place s’inscrit dans la Politique de la Ville : la manifestation entend rassembler et faire se rencontrer des esthétiques, des générations, des cultures et des groupes sociaux diversifiés.

L’organisation de la manifestation relève de la responsabilité d’un Comité de pilotage réunissant la Biennale d’Art Contemporain et les partenaires publics de la manifestation; ce comité sélectionne et finance une dizaine de projets régionaux sur la base d’un appel à projets élaboré et diffusé largement par la Biennale d’Art Contemporain.

L’Art sur la Place est une forme de création partagée.

Le mode d’emploi
La Biennale d’Art Contemporain diffuse, un an avant la manifestation, un appel à projets et un cahier des charges artistique et technique à plus de 2000 artistes et organismes (mairies, associations, centres d’art, équipements socioculturels, entreprises d’insertion, etc).

Pour être sélectionnés par le Comité de pilotage, les projets doivent associer un artiste, un porteur de projet et un groupe de participants amateurs, proposer un projet artistique original et un budget équilibré.

Une fois sélectionné, chaque groupe s’organise autour du binôme opérateur-artiste (responsable administratif-directeur artistique). Le projet est alors subventionné afin de couvrir une partie du salaire de l’artiste et des achats de matériel. A charge ensuite pour chaque groupe d’aller requérir un éventuel complément financier auprès de financeurs publics ou privés. L’Art sur la Place permet ainsi d’organiser, pendant plusieurs mois, des ateliers d’échanges et de pratiques artistiques favorisant la rencontre entre amateurs et professionnels. La richesse de ces rencontres vient de la diversité des partenariats locaux, garants de la mixité des participants (organismes de formation, adhérents de centres d’art, foyers d’hébergement de populations marginalisées par exemple). Les artistes ont dès lors à modeler en un dialogue permanent une matière affective, faite d’idées, de conceptions, de discours, de regards de tous ceux qui, il y a quelques semaines encore, s’ignoraient fabricants de formes.

La Biennale d’Art Contemporain quant à elle soutient chaque projet, à tous les niveaux (artistique, administratif et financier, technique, communication…) tout en respectant le projet artistique et l’autonomie de chaque porteur de projet.

  • Dossier de presse - Art sur la place 2005
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