Biographie
À la direction du Centre Chorégraphique National Ballet national de Marseille depuis 2019, (LA)HORDE réunit depuis 2013 les artistes Marine Brutti, Jonathan Debrouwer et Arthur Harel.
À travers des films et performances Novaciéries (2015), Cloud Chasers (2016), The Master’s Tools (2017), Cultes (2019), Room With A View (2020), Ghosts (2021), des pièces chorégraphiques Night Owl (2016), To Da Bone (2017), Marry Me in Bassiani (2019), Room With A View (2020), (LA)HORDE interroge la portée politique de la danse et cartographie les formes chorégraphiques de soulèvement populaire, qu’elles soient massives ou isolées, des raves aux danses traditionnelles en passant par le jumpstyle.
Leur exploration des nouvelles dynamiques de circulation et de représentation de la danse et du corps qui se développent en ligne les amène notamment à former le concept de « danses post-internet ». En diversifiant les supports, (LA)HORDE interroge la sérendipité quasi infinie qu’offre ce nouveau territoire et propose des regards multiples sur les révoltes que portent ces communautés avec lesquelles le collectif travaille de façon hétérarchique. En 2022, ils et elles présentent Roommates, un programme de six pièces courtes connectant hyperréalisme et minimalisme signées Lucinda Childs, Claude Brumachon et Benjamin Lamarche, Peeping Tom, Cecilia Bengolea et François Chaignaud, (LA) HORDE, ainsi qu’une grande exposition dansée, We Should Have Never Walked on the Moon, mêlant le registre de la comédie musicale et du cinéma d’action avec celui de l’avant-garde chorégraphique. En septembre 2023, le collectif présente sa prochaine création avec le Ballet national de Marseille Age of Content.
« Quatre ans à la direction du Ballet national de Marseille nous ont permis de parvenir à un état de grande intimité avec le groupe que nous avons constitué, nous connaissons leurs besoins comme leur potentiel. L’habitude que nous avons désormais de travailler ensemble en studio, et le temps long dans lequel les différentes phases de travail s’inscriront, nous permettront de travailler beaucoup plus en profondeur l’écriture du geste et de notre vocabulaire chorégraphique. » (LA)HORDE