Lieux et dates
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Lyon
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Duau
Horaires d'ouverture
Lundi, Mardi, Mercredi Fermé Jeudi, Dimanche Fermé Vendredi, Samedi 15h - 19h -
Tarifs
Entrée libre
Ici les distances, qu'elles soient temporelles ou physiques, se déforment plus qu'ailleurs. Nous naviguons entre les points du temps, tantôt lâches et tout étirés dans ces drôles d'espaces, tantôt si brefs qu'ils filent entre nos doigts engourdis, sous nos yeux ébahis, ne laissant là qu'empreintes métaphysiques, points intangibles semblant à des indices de nos identités fugaces, toujours envolées.
C'est en partant de l'enfance que nous cherchons à faire entendre le temps qui nous traverse, en puisant dans notre imaginaire et notre vécu, signifiant par là leur porosité. Ce lien tendu entre les images – tantôt fantasmées, tantôt refoulées – contribue à former une seule et même œuvre, un univers diégétique où l'entrelacs des perceptions mémorielles se fond et revient à nous au temps présent, comme une sourde preuve bruissant sur une toile obscure.
L'exposition se veut expérimentation, et nous avons choisi de puiser dans nos matériaux mémoriels, à savoir nos photographies, ces « évidences » bien souvent éparses nous servant à tisser un récit comme une cosmogonie incertaine. Ici, pourtant, pas de chronologie, la mémoire étant faite de fragments, le fil bien trop fluide d'une narration classique est forcément sectionné, dispersé, recollé, formant contrastes, transitions incertaines et bégaiements du temps.
Public
Tout public
Autour du projet
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l'abat-jour
Ici les distances, qu'elles soient temporelles ou physiques, se déforment plus qu'ailleurs. Nous naviguons entre les points du temps, tantôt lâches et tout étirés dans ces drôles d'espaces, tantôt si brefs qu'ils filent entre nos doigts engourdis, sous nos yeux ébahis, ne laissant là qu'empreintes métaphysiques, points intangibles semblant à des indices de nos identités fugaces, toujours envolées.
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- Résonance
les minuscules
l'abat-jour
les minuscules ce sont deux soirées de lecture, de musique et de danse ayant pour sujet l'enfance, en particulier ses petits habitants qui, souvent décalés, parfois même déconsidérés voire malmenés, cherchent à trouver leur place dans le grand fatras cosmique que l'on appelle monde. les minuscules, ce sont bien eux, qui entre les lignes de nos textes tracent un sillon sinueux ; mais ce sont aussi nous-mêmes, ces âmes d'enfants coincées ou réprouvées par nos grands corps altiers.