Née en 1992 à Riyad, Arabie saoudite.
Vit et travaille à Riyad, Arabie saoudite.

Formée aux arts du spectacle (danse, théâtre, musique), Sarah Brahim mène un travail autour des différentes potentialités du corps, aussi bien biologiques qu’émotionnelles. Dans sa série de cyanotypes imprimés sur coton intitulée Who We Are Out of the Dark, elle capture les mouvements de ses mains afin d’exprimer la perte et le chagrin. En explorant la façon dont la douleur se manifeste à travers le corps humain, elle s’inspire de la théorie de l’épigénétique selon laquelle chacune de nos cellules contient l’ensemble de notre patrimoine génétique. Aussi, réfléchit-elle au poids de l’héritage du passé et à la façon dont nous sommes affecté·e·s par les expériences et les traumatismes de nos ancêtres. En soulignant la fragilité de nos mémoires, les gestes de l’artiste créent une partition à partir des multiples récits et souvenirs cachés qui nous lient.

Également présente aux usines Fagor et dans Les nombreuses vies et morts de Louise Brunet au macLYON.

Artiste(s)

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