Né en 1974 à Mexico (Mexique), vit et travaille à Lisbonne (Portugal).

Architecte de l’éphémère, l’artiste Héctor Zamora se sert des objets du quotidien et des composants de base de la construction architecturale pour intervenir aussi bien dans l’espace public que dans les structures physiques des bâtiments. Pour la Biennale, Zamora suspend au plafond de la Sucrière des coques de béton, qui évoquent le vol d’oiseaux obéissant à des lois mathématiques opposées dont le titre donne les clefs : Synclastic / Anticlastic, soit Synclique/ Anticlastique. Le mot synclique décrit une forme pour laquelle les courbes dominantes vont dans la même direction (un bol, par exemple). Lorsque les deux axes dominants vont dans des directions opposées, la forme est dite anticlastique (une selle d’équitation). Les oiseaux déployés par l’artiste sont faits à partir des coques en béton armé qui permettent la construction de bâtiments sans contrefort extérieur, et figurent les 7 étapes par lesquelles une surface synclique se transforme en surface anticlastique. Ces coquilles sont généralement plates ou en forme de dômes, mais peuvent également prendre la forme d’ellipses ou de cylindres, voire se combiner. Apparues pour la première fois au IIe siècle, ces coques de béton deviennent ici des symboles de l’étrangeté mathématique qui gouverne l’architecture telle que nous la vivons au quotidien. Elles évoquent aussi les recherches des architectes Frei Otto, Buckminster Fuller et Felix Candela, qui inspirent Hector Zamora dans son exploration des notions de transparence et de gravité. À l’occasion du vernissage de la Biennale le 19 septembre 2017, Héctor Zamora présente sa performance Ruptura avec la collaboration de 147 exécutants, dans le siège social de GL Events, à 20h. Les traces de cette performance sont visibles au macLYON, au 3e étage.

Credits

Avec le soutien de GL Events, partenaire officiel de la 14e Biennale de Lyon et de AJC3Dim, Lyon

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Né en 1964 à Rio de Janeiro (Brésil), vit et travaille à São Paulo (Brésil)

Née en 1930 à Milan (Italie), décédée en 2004.

Laurent P. Berger, né en 1972 et Cyrille Berger, né en 1975, vivent et travaillent à Paris (France)